C'est le silence.
Perché là haut, au dessus de la vallée fertoise, entouré d'arbres, de champs, de paysages ouverts, le nouveau refuge de ma famille regonfle mes organes bruxellois.
Une seule arrivée d'eau, pas de toilettes, ma chambre est une caravane, on fait du feu, on escalade, on donne du pain aux moutons, on joue au scrabble, on lit dans l'herbe, on écoute les cris des oiseaux, nombreux et de toute sorte ici.
Un refuge sarthois, éclairé du soleil de printemps.
Le soir, c'est les éclaboussures de soleil dans les forêts alentour.
Une balade en moto à travers les routes de campagne
avec mon petit frère.
Notre ombre qui nous suit sur l'herbe.
L'air qui nous fouette dans ce coucher de soleil.
Mon petit frère a des grands bras.
Blottie contre lui, à 80km/h sur les petits routes où chaque virage nous offre des bonbons pour les yeux parfumés de verdure et de bouse de vache.
Puis la forêt, la fraîcheur, le lapin, l'aigle, même mes mots deviennent fleuris.
Une odeur bucolique se répand sur mes pensées.
Ici, on oublie tout, ici Bruxelles est loin, ici, tout est possible dans son retour.
Une poche d'air improvisée que je respire à grandes goulées, pour repartir bien posée sur mon centre.
Prête à conquérir les pavés de ma Bruxelles.
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