J'ai commencé à écrire une petite nouvelle, que j'aimerais terminer petit à petit.
C'est ma coupine Sophie qui me l'a inspirée en me parlant d'une de ses grand-mère
qui était un personnage assez épique à l'époque...
Je mets le début ici.
Le titre changera surement...
"Une petite femme.
Une petite mamie, pas trop vieille. Avec son petit chignon gris et ses petites
robes en laine tissées de scènes colorées. Dessus, on peut assister à une
montée aux pâturages, à une nature morte, à un envol d’hirondelles. Cette
petite mamie elle crée ses décors et s’habille avec.
Elle habite avec
sa famille, toute sa famille. Il y a son mari, un papi tout mince et tout
sérieux. Un genre d’ascète qui ne donne et ne prend que ce qu’il faut, jamais
plus. Il sourit et se fâche juste assez, jamais plus.
Il y a leur fils.
D’une trentaine déjà bien dégarnie. La vie s’occupe tout le temps de lui, et
souvent, il en oublie de s’occuper du reste.
Il y a sa femme,
un soleil aux cheveux d’or, qui sourit, comprend et aime. Elle saupoudre sa
lumière s’un humour ravageur.
Et il y a les
trois enfants. Une grande Sophie, un moyen Arnold et un petit Rufus. Eux, ils
n’ont rien d’autre à faire que d’être des enfants. Ils s’émerveillent, jouent,
se chamaillent et aiment tous les adultes qui les entourent.
Trois filles,
quatre garçons, une famille, dans une grande maison. A trois étages, un pour
chaque génération.
Au rez-de
chaussée, il y a papi et mamie qui m’aiment plus les escaliers. Au dessus
d’eux, les parents qui les aiment de moins en moins. Et au deuxième étages, les
enfants qui les transforment chaque jour. En tapis rouge de star, en passerelle
dangereuse, en nuages qui emmènent vers le ciel…
Trente-deux
escaliers, trois salles de bains, trois wc et deux cuisines. Deux cuisines,
bien différentes..."
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