Pâtes au pesto quiche


Un arbre...

Et quelques essais de motifs pour cette histoire de BD.



Pestacleuh!!!!

Voila les photos du spectacle de "mes" gosses. Je suis animatrice d'ateliers artistiques dans les écoles de Bruxelles et Samedi passé y'avait une petite représentation de notre travail de l'année.

Les grands ont joué des petites scènes d'impro sur le thème des "soirées pijamas" et les petits ont interprété une adaptation d'Alice au pays des merveilles en théâtre d'ombres.

Applaudissez les bien fort!!!

Ils ont assuré, j'étais trop fière d'eux et ils vont me manquer ces monstres...















Merci Aude pour les photos!

On va chercher la lune





C'est le silence.

Perché là haut, au dessus de la vallée fertoise, entouré d'arbres, de champs, de paysages ouverts, le nouveau refuge de ma famille regonfle mes organes bruxellois.

Une seule arrivée d'eau, pas de toilettes, ma chambre est une caravane, on fait du feu, on escalade, on donne du pain aux moutons, on joue au scrabble, on lit dans l'herbe, on écoute les cris des oiseaux, nombreux et de toute sorte ici.

Un refuge sarthois, éclairé du soleil de printemps.


Le soir, c'est les éclaboussures de soleil dans les forêts alentour.


Une balade en moto à travers les routes de campagne

avec mon petit frère.

Notre ombre qui nous suit sur l'herbe.

L'air qui nous fouette dans ce coucher de soleil.

Mon petit frère a des grands bras.

Blottie contre lui, à 80km/h sur les petits routes où chaque virage nous offre des bonbons pour les yeux parfumés de verdure et de bouse de vache.

Puis la forêt, la fraîcheur, le lapin, l'aigle, même mes mots deviennent fleuris.

Une odeur bucolique se répand sur mes pensées.


Ici, on oublie tout, ici Bruxelles est loin, ici, tout est possible dans son retour.

Une poche d'air improvisée que je respire à grandes goulées, pour repartir bien posée sur mon centre.

Prête à conquérir les pavés de ma Bruxelles.



En une semaine, j'ai gagné injustement une partie de scrabble,
j'en au perdue une tout aussi injustement,
je suis tombée amoureuse d'un chanteur,
j'ai dormi dans une caravane perdue au milieu de rien, avec le gros chien de mon frère,
J'ai pissé dans l'herbe,
j'ai pris des coups de soleil,
j'ai pris UNE douche,
j'ai vu une lune rousse, des étoiles, le ciel,
des chemins bordés de plantes et d'arbres qui décident ou pas de te laisser passer.
J'ai vu des couchers de soleil sur autre chose qu'une tour du midi,
j'ai entendu autant de cris d'oiseaux qu'il y a d'arbres,
j'ai marché dans un champs de fleurs jaunes guidée par le gros chien, il est devenu mon pote.
C'était chouette!

Et par ici, une découverte au milieu des champs, pleine de rythme et de sueur!

La mine de rien (Roumanie)


Bismillah








Rendez-vous avec un souvenir

C'est moi qui l'ai appelé.
Je voulais le retrouver à un moment, à un endroit précis.
Que j'aurais choisis.
Je ne voulais pas me laisser surprendre.
J'ai organisé cette rencontre, je suis arrivée avant lui et je l'ai attendu.

Je l'ai vu de loin. Il est arrivé, il est venu à moi. Confiant et entier.
Plein de ce qu'il contenait. Et je l'ai embrassé.

Ensemble, on s'est baladés sur ces chemins qui me serraient le coeur.
Il m'a prise par la main et m'a emmenée.
J'ai visité ces endroits qui me sautaient à la gorge.
Ces morceaux de moi que j'avais mis plus loin.
Je les ai amenés à moi en appelant ce souvenir.
Et en les parcourant, j'ai senti qu'il étaient toujours précieux.
Moins douloureux.

Album 6 piste 6.
Les sourires et la crème d'un moment.
Les mimiques et l'odeur des parois.
Ces cocons dont on se berce.

Abdou, je t'aime. Toujours. J'aime toujours toutes ces choses.
Elles n'ont pas été salies. Elles sont toujours là.
Juste plus douces. Tu es plus doux. Moins brûlant.
Mais tu es là.

J'ai transpiré dans ses bras.
Les papillons tripés s'envolent à sa pensée.
Mais toi, tu es toujours là.

Les battements de temps épaississent
et polissent les cavités douteuses.
Une grosse mélasse, tiède, qui remue. Vivante.
Emporte. Elle transporte et transforme ces bouts abrupts.
Elle les recouvre et les contient.

Album 6 piste 6.
Une masse berce au fond de ce qui reste.
Le souvenir agit. Envoie où il faut.

Puis je choisis, le moment où je le laisse.
Où il reprend sa place et moi ma route.
Ailleurs, avec tout ça.

En mai, fais ce qu'il te plaît



En ce moment, c'est la saison des spectacles de fin d'année...

C'est la saison des derniers préparatifs, des répétitions,
des cris hystériques de 14 filles entre 8 et 12 ans
dans une salle fermée où ça résonne fort,
des moments de tension intense où il ne faut pas râler
sur un gosse stressé même s'il nous met hors de nous.
C'est pas sa faute, ce n'est qu'un enfant.
C'est la saison où on sait qu'on sera fière d'eux quand tout sera finit.

C'est aussi la saison des embrouilles administratives,
des sourires obligés sous peine
de sucrer leur plaisir aux bambins.

C'est la saison des courses contre le temps parce que,
bien sur, on est super à la bourre.

En ce moment, c'est la saison où je ne regrette pas d'être
animatrice artistique dans les écoles de Bruxelles,
mais où j'ai un tout petit peu hâte que le mois de mai se termine.
Le pauvre, lui qui venait à peine de se pointer...

C'est la saison où je sais que mon coeur va se serrer
à l'idée que ces bambins là, que je suis depuis 7 mois,
je ne les verrais peut être plus.

Bref, c'est la saison des paradoxes.
La saison des émotions. C'est la printemps!

Du coup, je suis pas mal occupée,
j'ai pleins de trucs que je veux mettre ici mais j'ai pas le temps.
Pour l'instant...