Une nouvelle couverture

Bon, je savais que ma précédente couverture n'était pas top mais j'ai pris conscience hier qu'il fallait y remédier le plus vite possible!
Du coup, voilou! Merci Martin!

Et la sixième planche.

N'oubliez pas que si vous voulez suivre, vous pouvez le faire sur Manolosanctis...



La petite Mamie (4)

Voici la suite de la petite histoire de la petite Mamie. Je vous mets le début ici.
Bonne lecture...

"Le soir même, après que toute la maison se soit souhaitée une bonne nuit, qu'à chaque étage les lumières se soient éteintes, une ombre attendait au lieu de s'endormir. Elle attendait le bon moment. Patiente, et silencieuse, elle restait les yeux ouverts sur la nuit.
     Le signal lui fut donner quand un ronflement discret s'échappa des naseaux de papi, étendu à côté. L'ombre souleva lentement la couverture, elle dégagea prudemment ses jambes, les posa délicatement sur le parquet et se leva le plus silencieusement possible. 
     Elle s'immobilisa soudain, le palpitant suspendu, surprise par le craquement d'une latte de parquet. Elle attendit, inquiète. Mais le ronflement continuait, discrèt, de rythmer le silence. Elle se dirigea vers la porte, sortit de la chambre, longea le mur du couloir et s'y appuya pour respirer un moment.  Elle écouta, attentive. Aucun bruit ne trahissait la présence d'un autre habitant éveillé, elle était bien seule dans la nuit. La première étape avait été passée avec succès!
     Elle sortit de la poche de sa chemise de nuit en polaire rose, orné d'un jardin de fleurs, une petite lampe qu'elle alluma. Le faisceau de lumière éclaira le couloir, sa tapisserie à rosasses brunes et vertes, le petit meuble d'entrée, son petit napperon brodé d'une jeune femme puisant de l'eau dans le puits, et le petit pot en terre dans lequel ils mettaient les clés, les vices, les pièces rouges, et toutes les autres petites choses dont la place avait été oubliée par flemme. Ses petites choses devenaient un trésor quand, désespéré de ne pas trouver ce que l'on cherchait, on venait y puiser dans l'espoir d'y trouver la vice qui manquait, la clé qui ouvrirait cette vieille valise, la pièce qui permettrait d'acheter un petit bout de pain. Une fois par an, Papi décidait de prendre ce pot en terre et de trouver la place à chaque chose qui s'y trouvait. Il passait alors beaucoup de temps à vérifier chaque meuble, chaque appareil, chaque valise...
- Puisque nous avons tout notre temps maintenant que nous sommes à la retraite, pourquoi ne pas l'utiliser à remettre chaque chose à sa place? Qu'il répondait à Mamie quand elle lui disait qu'il allait encore perdre une journée à trier ces "machins seulement utiles à remplir ce pot en terre".
     Cette nuit là, Mamie, puisque c'était elle l'ombre qui s'était faufilée hors de son lit pour une escapade mystérieuse, sourit en pensant à ces petits moments avec Papi.
     Elle éclaira la porte qui donnait sur l'escalier, sa prochaine étape. L'ayant rejoint sur la pointe des pieds, elle tourna doucement la poignée, sursauta quand la porte se mit à grincer légèrement et commença à monter. Elle prenait grand soin d'éclairer la prochaine marche sur laquelle elle poserait son pieds, n'en détachant pas ses yeux. Se retrouver dans un escalier sans lumière était une de ses hantises. Elle sentait alors tous ses repères disparaître, les distances devenaient troubles, la mettant en panique, ce qui n'arrangeait rien.
     Quand elle posa le pieds sur l'avant dernière marche, elle s’arrêta. Le faisceau de la petite lampe de poche, dirigé vers la dernière marche, avait révélé une étrange boîte à chaussures. Posée là dans la nuit...

Deux belles #%°*§!


La quatrième!


C'est mieux comme ça...

Foutue case, foutue planche! J'ai finalement trouvé ce que je voulais!
Et c'est grâce aux "101 dalmatiens"... Merci Cruella! 
Bientôt la planche entière...

la petite Mamie (3)

La suite! Demandez la suite! Comme d'hab je remets le début! Bonne lecture.


         "Une petite femme. Une petite mamie, pas trop vieille. Avec son petit chignon gris et ses petites robes en laine tissées de scènes colorées. Dessus, on peut assister à une montée aux pâturages, à une nature morte, à un envol d’hirondelles. Cette petite mamie elle crée ses décors et s’habille avec.
       Elle habite avec sa famille, toute sa famille. Il y a son mari, un papi tout mince et tout sérieux. Un genre d’ascète qui ne donne et ne prend que ce qu’il faut, jamais plus. Il sourit et se fâche juste assez, jamais plus.
    Il y a leur fils. D’une trentaine déjà bien dégarnie. La vie s’occupe tout le temps de lui, et souvent, il en oublie de s’occuper du reste.
    Il y a sa femme, un soleil aux cheveux d’or, qui sourit, comprend et aime. Elle saupoudre sa lumière d’un humour ravageur.
        Et il y a les trois enfants. Une grande Sophie, un moyen Arnold et un petit Rufus. Eux, ils n’ont rien d’autre à faire que d’être des enfants. Ils s’émerveillent, jouent, se chamaillent et aiment tous les adultes qui les entourent.
       Trois filles, quatre garçons, une famille, dans une grande maison. A trois étages, un pour chaque génération.
    Au rez-de chaussée, il y a papi et mamie qui m’aiment plus les escaliers. Au dessus d’eux, les parents qui les aiment de moins en moins. Et au deuxième étages, les enfants qui les transforment chaque jour. En tapis rouge de star, en passerelle dangereuse, en nuages qui emmènent vers le ciel…
    Trente-deux escaliers, trois salles de bains, trois wc et deux cuisines. Deux cuisines, bien différentes...
   
         La première est toujours propre. Chaque chose y est à sa place. Quelle que soit l’heure de la journée, elle pourrait être prise pour une cuisine d’exposition comme celle que l’on trouve dans les grands magasins. Même le vent d’un repas ne soulève pas une petite nuée de désordre. Dans les placards aussi, tout est à sa place. On n'y retrouve que le nécessaire, jamais trop. Un corps a-t-il besoin de sucreries, de gâteaux ou de chocolat ? Non ! C’est du superflu ! Et on ne peut en trouver dans cette cuisine là. Certainement pas !
      Cette cuisine là, elle a un roi. Ce roi, c’est Papi, qui par sa sagesse sauve leurs deux corps, à Mamie et lui, du danger des produits toxiques. Ce roi, il préserve leur équilibre et leur longévité. Et si la reine s’en plaint parfois, c’est qu’elle ne voit pas à quel point ces mesures lui seront bénéfiques, plus tard. C’est qu’il est important de ne pas se laisser prendre par les faiblesses des plaisirs éphémères.
     La deuxième cuisine est un peu comme un chantier. On y trouve toujours les indices d’une recette en construction ou de ses vestiges passés. Les papilles peuvent se rappeler des saveurs vécues ou anticiper les futures en fouillant le plan de travail qui, çà et là, révèle ses merveilles. Les placards de cette cuisine là regorgent de trésors. Ils sont pleins de surprises et de sourires. De couleurs, de boîtes et de matières. On en pousse à l’entrée pour en découvrir toujours plus cachés derrière.
       La reine de cette cuisine là est une magicienne. Elle prépare les repas comme on fabriquerait une potion magique. La reine, c’est Maman. Elle saupoudre, teste, elle exagère et mesure. Au début de chaque repas, elle attend malicieusement, les yeux plissés, le coin des lèvres retroussé, la réaction de ses cobayes. Son mari et ses enfants lui répondent chacun à leur manière. La plupart du temps, c’est l’étonnement, la surprise, la joie qui creusent leurs visages et ferment leurs yeux pendant qu’ils mâchent, dégustent ou goûtent. Mais parfois, la reine a tellement exagéré, ou tellement  peu saupoudré que leurs traits se plissent d’écoeurement. Ceux de Sophie, restants toujours polis.

     Il y a très peu de communication entre ces deux cuisines, et chacune respecte son maître. Il reigne même un esprit fairplay entre le Papi et sa bru. L’un ne juge pas l’autre, ils se vouent respect et compréhension mutuels.
     La seule qui trouble cet ordre, cet accord tacite, c’est la petite mamie. Elle, se sent trompée, injustement punie par la rigueur de son roi. Elle mène en secret une résistance dont, seuls les enfants, ont détecté les traces…

     C'est le petit Rufus qui, le premier, a remarqué quelque chose. Et c'est là que commence l'histoire…

     Ce matin là, les yeux tous collants de fatigue, le petit Rufus était le dernier à rejoindre la table du petit-déjeuner. Après les doux bisous de Maman, les tendres caresses de la grande Sophie, le "Bonjour p'tit gars!" de Papa et le "Rufus est une marmotte!" chantonné par le moyen Arnold, il nia les pots de confiture et de miel pour se diriger vers le placard. Il savait exactement ce qu'il voulait, la seule chose qui valait vraiment la peine d'ouvrir les yeux pour de bon: Le pot de pâte à tartiner au chocolat! Il le ramena en vainqueur sur la table, s'installa et l'ouvrit. Là, le choc lui laissa la bouche ouverte d'étonnement.
- Qu'est ce qui se passe Rufus? Demanda maman.
Il regarda son sourire rayonnant, attrapa son couteau pour commencer à tartiner sa tranche de pain.
- Non… Rien.
- Bien, alors dépêche toi tu vas être en retard pour partir à l'école.
- Oui oui.
Mais le petit Rufus l'avait bien vue, la grosse trace de doigt qui avait emporté une grosse noix de pâte à tartiner au chocolat. Elle avait creusé un sillage, une vallée profonde, pire: un canyon!
     Il savait que personne ici n'avait pu faire une chose pareille. Il les regarda tous, un à un. Papa lisait son journal en cherchant sa tasse de café à tâtons sur la table. Maman gardait un œil sur chacun, elle prit la main de papa et la guida jusqu'à sa tasse. La grande Sophie trempait ses tartines de miel dans son chocolat chaud. La moyen Arnold entassait pain, miel, confiture, pain, miel, confiture avant de tout engloutir bruyamment.
      Dans cette cuisine, on pouvait aimer les aliments, on pouvait les goûter et en abuser parfois, mais jamais, non jamais, se servir de cette manière anarchique! D'autant plus que la veille il avait succombé à la pâte à tartiner au chocolat pour le 4h, et le pot était intact quand il l'avait rangé. Il savait que personne après ne l'avait ressorti. Aucun des quatres qui prenaient leurs petit-déjeuners dans l'insouciance totale. Non, il y avait quelqu'un d'autre qui, dans le secret de la nuit, était venu jusqu'au placard pour arracher une noix de pâte à tartiner dans un geste désespéré. Et le petit Rufus avait sa petite idée…

     Le soir, en rentrant de l'école, il convoqua la grande Sophie et le moyen Arnold pour une réunion de crise dans sa chambre.
- C'est Mamie! qu'il leur dit après leur avoir tout raconté. C'est Mamie, j'en suis sûr!
Sophie mit son index sous sa lèvre et son pouce sur son menton, elle plissa les yeux d'un air pensif.
- Mmmh, c'est tout à fait plausible.
- C'est quoi plausible? Demanda le moyen Arnold.
- Ça veut dire "possible". Répondit le petit Rufus.
- Alors pourquoi tu dis pas "possible"?
- Oui, Mamie est très gourmande. La grande Sophie, elle ne lâchait pas ses réflexions, elle faisait des aller-retours dans la chambre. On savait qu'elle planquait des gâteaux dans sa boîte à culottes, mais Papi lui avait confisqué.
- Ha ha oui! Je me souviens! Il l'avait surprise la tête dans l'armoire en train de mâcher quelque chose! Elle avait mis pleins de miettes dans ses culottes! Ha ha ha! Le moyen Arnold se roulait sur le lit en se tenant le ventre.
Le petit Rufus et la grande Sophie se regardèrent, visiblement, leur frère ne se rendait pas compte que la situation était critique.
- Bon, il faut agir! Nous allons prendre des mesures draconiennes!! La grande Sophie tapa du poing sur le bureau.
- C'est quoi "Draconiennes"?
- C'est "radicales".
- Pourquoi tu dis pas "radicales" alors?..."



La petite Mamie (2)

Voici la suite de la petite nouvelle.
Je remets le début pour vous le remettre en tête.



"Une petite femme. Une petite mamie, pas trop vieille. Avec son petit chignon gris et ses petites robes en laine tissées de scènes colorées. Dessus, on peut assister à une montée aux pâturages, à une nature morte, à un envol d’hirondelles. Cette petite mamie elle crée ses décors et s’habille avec.

Elle habite avec sa famille, toute sa famille. Il y a son mari, un papi tout mince et tout sérieux. Un genre d’ascète qui ne donne et ne prend que ce qu’il faut, jamais plus. Il sourit et se fâche juste assez, jamais plus.

Il y a leur fils. D’une trentaine déjà bien dégarnie. La vie s’occupe tout le temps de lui, et souvent, il en oublie de s’occuper du reste.

Il y a sa femme, un soleil aux cheveux d’or, qui sourit, comprend et aime. Elle saupoudre sa lumière d’un humour ravageur.

Et il y a les trois enfants. Une grande Sophie, un moyen Arnold et un petit Rufus. Eux, ils n’ont rien d’autre à faire que d’être des enfants. Ils s’émerveillent, jouent, se chamaillent et aiment tous les adultes qui les entourent.

Trois filles, quatre garçons, une famille, dans une grande maison. A trois étages, un pour chaque génération.

Au rez-de chaussée, il y a papi et mamie qui m’aiment plus les escaliers. Au dessus d’eux, les parents qui les aiment de moins en moins. Et au deuxième étages, les enfants qui les transforment chaque jour. En tapis rouge de star, en passerelle dangereuse, en nuages qui emmènent vers le ciel…

Trente-deux escaliers, trois salles de bains, trois wc et deux cuisines. Deux cuisines, bien différentes...

La première est toujours propre. Chaque chose y est à sa place. Quelle que soit l’heure de la journée, elle pourrait être prise pour une cuisine d’exposition comme celle que l’on trouve dans les grands magasins. Même le vent d’un repas ne soulève pas une petite nuée de désordre. Dans les placards aussi, tout est à sa place. On n'y retrouve que le nécessaire, jamais trop. Un corps a-t-il besoin de sucreries, de gâteaux ou de chocolat ? Non ! C’est du superflu ! Et on ne peut en trouver dans cette cuisine là. Certainement pas !
Cette cuisine là, elle a un roi. Ce roi, c’est Papi, qui par sa sagesse sauve leurs deux corps, à Mamie et lui, du danger des produits toxiques. Ce roi, il préserve leur équilibre et leur longévité. Et si la reine s’en plaint parfois, c’est qu’elle ne voit pas à quel point ces mesures lui seront bénéfiques, plus tard. C’est qu’il est important de ne pas se laisser prendre par les faiblesses des plaisirs éphémères.

La deuxième cuisine est un peu comme un chantier. On y trouve toujours les indices d’une recette en construction ou de ses vestiges passés. Les papilles peuvent se rappeler des saveurs vécues ou anticiper les futures en fouillant le plan de travail qui, çà et là, révèle ses merveilles. Les placards de cette cuisine là regorgent de trésors. Ils sont pleins de surprises et de sourires. De couleurs, de boîtes et de matières. On en pousse à l’entrée pour en découvrir toujours plus cachés derrière.
La reine de cette cuisine là est une magicienne. Elle prépare les repas comme on fabriquerait une potion magique. La reine, c’est Maman. Elle saupoudre, teste, elle exagère et mesure. Au début de chaque repas, elle attend malicieusement, les yeux plissés, le coin des lèvres retroussé, la réaction de ses cobayes. Son mari et ses enfants lui répondent chacun à leur manière. La plupart du temps, c’est l’étonnement, la surprise, la joie qui creusent leurs visages et ferment leurs yeux pendant qu’ils mâchent, dégustent ou goûtent. Mais parfois, la reine a tellement exagéré, ou tellement peu saupoudré que leurs traits se plissent d’écoeurement. Ceux de Sophie, restants toujours polis.

Il y a très peu de communication entre ces deux cuisines, et chacune respecte son maître. Il reigne même un esprit fairplay entre le Papi et sa bru. L’un ne juge pas l’autre, ils se vouent respect et compréhension mutuels.

La seule qui trouble cet ordre, cet accord tacite, c’est la petite mamie. Elle, se sent trompée, injustement punie par la rigueur de son roi. Elle mène en secret une résistance dont, seuls les enfants, avaient détecté les traces… "

Une case

Y'a encore du boulot dans cette case. 
Je sens que quelque chose cloche, 
je sens que je suis pas loin... 
Je la mets ici comme ça si vous voyez 
ce qui pourrait me débloquer, dîtes le moi!

La petite Mamie (1)

J'ai commencé à écrire une petite nouvelle, que j'aimerais terminer petit à petit. 
C'est ma coupine Sophie qui me l'a inspirée en me parlant d'une de ses grand-mère 
qui était un personnage assez épique à l'époque...
Je mets le début ici.
Le titre changera surement...

    
     "Une petite femme. Une petite mamie, pas trop vieille. Avec son petit chignon gris et ses petites robes en laine tissées de scènes colorées. Dessus, on peut assister à une montée aux pâturages, à une nature morte, à un envol d’hirondelles. Cette petite mamie elle crée ses décors et s’habille avec.

     Elle habite avec sa famille, toute sa famille. Il y a son mari, un papi tout mince et tout sérieux. Un genre d’ascète qui ne donne et ne prend que ce qu’il faut, jamais plus. Il sourit et se fâche juste assez, jamais plus.

     Il y a leur fils. D’une trentaine déjà bien dégarnie. La vie s’occupe tout le temps de lui, et souvent, il en oublie de s’occuper du reste.

     Il y a sa femme, un soleil aux cheveux d’or, qui sourit, comprend et aime. Elle saupoudre sa lumière s’un humour ravageur.

     Et il y a les trois enfants. Une grande Sophie, un moyen Arnold et un petit Rufus. Eux, ils n’ont rien d’autre à faire que d’être des enfants. Ils s’émerveillent, jouent, se chamaillent et aiment tous les adultes qui les entourent.

     Trois filles, quatre garçons, une famille, dans une grande maison. A trois étages, un pour chaque génération.

     Au rez-de chaussée, il y a papi et mamie qui m’aiment plus les escaliers. Au dessus d’eux, les parents qui les aiment de moins en moins. Et au deuxième étages, les enfants qui les transforment chaque jour. En tapis rouge de star, en passerelle dangereuse, en nuages qui emmènent vers le ciel…

     Trente-deux escaliers, trois salles de bains, trois wc et deux cuisines. Deux cuisines, bien différentes..."

Troisième planche!