Un automne à Bruxelles











Quelques photos pour un nouveau projet...
En attendant, Clémentine, Colin et Mildred attendent d'être envoyés. 
Je les délaisse un peu depuis deux semaines car un autre projet de théâtre d'ombres m'alpague au boulot. Je m'y remets dés que possible!!

Un goût explosif






Bon, voilà ce que je vais envoyer comme pages finies. Je vais ajouter le crayonné de la suite de la page 7 et le découpage jusqu'à la page 25 environ, je dois encore modifier des petites choses et peaufiner le dossier en tant que tel...

Enfin, voilà, je suis très prêt de ce moment où mon dossier va partir dans le monde des éditeurs. Toutes mes heures passées à dorloter, à modeler, à penser et à chouchouter mon projet, mes personnages, mes ambiances, tous les moments où il m'a fait ses petits caprices, tout ça, va se confronter au monde des éditeurs. Est-ce qu'ils vont l'aimer et le respecter? Mon bébé... 

Après ces heures d'intimité, entre lui et moi, je vais le mettre face à la réalité du monde extérieur. C'est étrange comme sensation. Plus le moment approche, plus mon cœur gonfle. Il y a une sacrée tambouille là dedans! Excitation, peur, fierté, doutes, impatience, envie... Et d'autres trucs qui n'ont pas assez de mots... Tout commence.

"SOIS HEUREUX! SOIS HEUREUX!"


Une nouvelle couverture

Bon, je savais que ma précédente couverture n'était pas top mais j'ai pris conscience hier qu'il fallait y remédier le plus vite possible!
Du coup, voilou! Merci Martin!

Et la sixième planche.

N'oubliez pas que si vous voulez suivre, vous pouvez le faire sur Manolosanctis...



La petite Mamie (4)

Voici la suite de la petite histoire de la petite Mamie. Je vous mets le début ici.
Bonne lecture...

"Le soir même, après que toute la maison se soit souhaitée une bonne nuit, qu'à chaque étage les lumières se soient éteintes, une ombre attendait au lieu de s'endormir. Elle attendait le bon moment. Patiente, et silencieuse, elle restait les yeux ouverts sur la nuit.
     Le signal lui fut donner quand un ronflement discret s'échappa des naseaux de papi, étendu à côté. L'ombre souleva lentement la couverture, elle dégagea prudemment ses jambes, les posa délicatement sur le parquet et se leva le plus silencieusement possible. 
     Elle s'immobilisa soudain, le palpitant suspendu, surprise par le craquement d'une latte de parquet. Elle attendit, inquiète. Mais le ronflement continuait, discrèt, de rythmer le silence. Elle se dirigea vers la porte, sortit de la chambre, longea le mur du couloir et s'y appuya pour respirer un moment.  Elle écouta, attentive. Aucun bruit ne trahissait la présence d'un autre habitant éveillé, elle était bien seule dans la nuit. La première étape avait été passée avec succès!
     Elle sortit de la poche de sa chemise de nuit en polaire rose, orné d'un jardin de fleurs, une petite lampe qu'elle alluma. Le faisceau de lumière éclaira le couloir, sa tapisserie à rosasses brunes et vertes, le petit meuble d'entrée, son petit napperon brodé d'une jeune femme puisant de l'eau dans le puits, et le petit pot en terre dans lequel ils mettaient les clés, les vices, les pièces rouges, et toutes les autres petites choses dont la place avait été oubliée par flemme. Ses petites choses devenaient un trésor quand, désespéré de ne pas trouver ce que l'on cherchait, on venait y puiser dans l'espoir d'y trouver la vice qui manquait, la clé qui ouvrirait cette vieille valise, la pièce qui permettrait d'acheter un petit bout de pain. Une fois par an, Papi décidait de prendre ce pot en terre et de trouver la place à chaque chose qui s'y trouvait. Il passait alors beaucoup de temps à vérifier chaque meuble, chaque appareil, chaque valise...
- Puisque nous avons tout notre temps maintenant que nous sommes à la retraite, pourquoi ne pas l'utiliser à remettre chaque chose à sa place? Qu'il répondait à Mamie quand elle lui disait qu'il allait encore perdre une journée à trier ces "machins seulement utiles à remplir ce pot en terre".
     Cette nuit là, Mamie, puisque c'était elle l'ombre qui s'était faufilée hors de son lit pour une escapade mystérieuse, sourit en pensant à ces petits moments avec Papi.
     Elle éclaira la porte qui donnait sur l'escalier, sa prochaine étape. L'ayant rejoint sur la pointe des pieds, elle tourna doucement la poignée, sursauta quand la porte se mit à grincer légèrement et commença à monter. Elle prenait grand soin d'éclairer la prochaine marche sur laquelle elle poserait son pieds, n'en détachant pas ses yeux. Se retrouver dans un escalier sans lumière était une de ses hantises. Elle sentait alors tous ses repères disparaître, les distances devenaient troubles, la mettant en panique, ce qui n'arrangeait rien.
     Quand elle posa le pieds sur l'avant dernière marche, elle s’arrêta. Le faisceau de la petite lampe de poche, dirigé vers la dernière marche, avait révélé une étrange boîte à chaussures. Posée là dans la nuit...

Deux belles #%°*§!


La quatrième!


C'est mieux comme ça...

Foutue case, foutue planche! J'ai finalement trouvé ce que je voulais!
Et c'est grâce aux "101 dalmatiens"... Merci Cruella! 
Bientôt la planche entière...

la petite Mamie (3)

La suite! Demandez la suite! Comme d'hab je remets le début! Bonne lecture.


         "Une petite femme. Une petite mamie, pas trop vieille. Avec son petit chignon gris et ses petites robes en laine tissées de scènes colorées. Dessus, on peut assister à une montée aux pâturages, à une nature morte, à un envol d’hirondelles. Cette petite mamie elle crée ses décors et s’habille avec.
       Elle habite avec sa famille, toute sa famille. Il y a son mari, un papi tout mince et tout sérieux. Un genre d’ascète qui ne donne et ne prend que ce qu’il faut, jamais plus. Il sourit et se fâche juste assez, jamais plus.
    Il y a leur fils. D’une trentaine déjà bien dégarnie. La vie s’occupe tout le temps de lui, et souvent, il en oublie de s’occuper du reste.
    Il y a sa femme, un soleil aux cheveux d’or, qui sourit, comprend et aime. Elle saupoudre sa lumière d’un humour ravageur.
        Et il y a les trois enfants. Une grande Sophie, un moyen Arnold et un petit Rufus. Eux, ils n’ont rien d’autre à faire que d’être des enfants. Ils s’émerveillent, jouent, se chamaillent et aiment tous les adultes qui les entourent.
       Trois filles, quatre garçons, une famille, dans une grande maison. A trois étages, un pour chaque génération.
    Au rez-de chaussée, il y a papi et mamie qui m’aiment plus les escaliers. Au dessus d’eux, les parents qui les aiment de moins en moins. Et au deuxième étages, les enfants qui les transforment chaque jour. En tapis rouge de star, en passerelle dangereuse, en nuages qui emmènent vers le ciel…
    Trente-deux escaliers, trois salles de bains, trois wc et deux cuisines. Deux cuisines, bien différentes...
   
         La première est toujours propre. Chaque chose y est à sa place. Quelle que soit l’heure de la journée, elle pourrait être prise pour une cuisine d’exposition comme celle que l’on trouve dans les grands magasins. Même le vent d’un repas ne soulève pas une petite nuée de désordre. Dans les placards aussi, tout est à sa place. On n'y retrouve que le nécessaire, jamais trop. Un corps a-t-il besoin de sucreries, de gâteaux ou de chocolat ? Non ! C’est du superflu ! Et on ne peut en trouver dans cette cuisine là. Certainement pas !
      Cette cuisine là, elle a un roi. Ce roi, c’est Papi, qui par sa sagesse sauve leurs deux corps, à Mamie et lui, du danger des produits toxiques. Ce roi, il préserve leur équilibre et leur longévité. Et si la reine s’en plaint parfois, c’est qu’elle ne voit pas à quel point ces mesures lui seront bénéfiques, plus tard. C’est qu’il est important de ne pas se laisser prendre par les faiblesses des plaisirs éphémères.
     La deuxième cuisine est un peu comme un chantier. On y trouve toujours les indices d’une recette en construction ou de ses vestiges passés. Les papilles peuvent se rappeler des saveurs vécues ou anticiper les futures en fouillant le plan de travail qui, çà et là, révèle ses merveilles. Les placards de cette cuisine là regorgent de trésors. Ils sont pleins de surprises et de sourires. De couleurs, de boîtes et de matières. On en pousse à l’entrée pour en découvrir toujours plus cachés derrière.
       La reine de cette cuisine là est une magicienne. Elle prépare les repas comme on fabriquerait une potion magique. La reine, c’est Maman. Elle saupoudre, teste, elle exagère et mesure. Au début de chaque repas, elle attend malicieusement, les yeux plissés, le coin des lèvres retroussé, la réaction de ses cobayes. Son mari et ses enfants lui répondent chacun à leur manière. La plupart du temps, c’est l’étonnement, la surprise, la joie qui creusent leurs visages et ferment leurs yeux pendant qu’ils mâchent, dégustent ou goûtent. Mais parfois, la reine a tellement exagéré, ou tellement  peu saupoudré que leurs traits se plissent d’écoeurement. Ceux de Sophie, restants toujours polis.

     Il y a très peu de communication entre ces deux cuisines, et chacune respecte son maître. Il reigne même un esprit fairplay entre le Papi et sa bru. L’un ne juge pas l’autre, ils se vouent respect et compréhension mutuels.
     La seule qui trouble cet ordre, cet accord tacite, c’est la petite mamie. Elle, se sent trompée, injustement punie par la rigueur de son roi. Elle mène en secret une résistance dont, seuls les enfants, ont détecté les traces…

     C'est le petit Rufus qui, le premier, a remarqué quelque chose. Et c'est là que commence l'histoire…

     Ce matin là, les yeux tous collants de fatigue, le petit Rufus était le dernier à rejoindre la table du petit-déjeuner. Après les doux bisous de Maman, les tendres caresses de la grande Sophie, le "Bonjour p'tit gars!" de Papa et le "Rufus est une marmotte!" chantonné par le moyen Arnold, il nia les pots de confiture et de miel pour se diriger vers le placard. Il savait exactement ce qu'il voulait, la seule chose qui valait vraiment la peine d'ouvrir les yeux pour de bon: Le pot de pâte à tartiner au chocolat! Il le ramena en vainqueur sur la table, s'installa et l'ouvrit. Là, le choc lui laissa la bouche ouverte d'étonnement.
- Qu'est ce qui se passe Rufus? Demanda maman.
Il regarda son sourire rayonnant, attrapa son couteau pour commencer à tartiner sa tranche de pain.
- Non… Rien.
- Bien, alors dépêche toi tu vas être en retard pour partir à l'école.
- Oui oui.
Mais le petit Rufus l'avait bien vue, la grosse trace de doigt qui avait emporté une grosse noix de pâte à tartiner au chocolat. Elle avait creusé un sillage, une vallée profonde, pire: un canyon!
     Il savait que personne ici n'avait pu faire une chose pareille. Il les regarda tous, un à un. Papa lisait son journal en cherchant sa tasse de café à tâtons sur la table. Maman gardait un œil sur chacun, elle prit la main de papa et la guida jusqu'à sa tasse. La grande Sophie trempait ses tartines de miel dans son chocolat chaud. La moyen Arnold entassait pain, miel, confiture, pain, miel, confiture avant de tout engloutir bruyamment.
      Dans cette cuisine, on pouvait aimer les aliments, on pouvait les goûter et en abuser parfois, mais jamais, non jamais, se servir de cette manière anarchique! D'autant plus que la veille il avait succombé à la pâte à tartiner au chocolat pour le 4h, et le pot était intact quand il l'avait rangé. Il savait que personne après ne l'avait ressorti. Aucun des quatres qui prenaient leurs petit-déjeuners dans l'insouciance totale. Non, il y avait quelqu'un d'autre qui, dans le secret de la nuit, était venu jusqu'au placard pour arracher une noix de pâte à tartiner dans un geste désespéré. Et le petit Rufus avait sa petite idée…

     Le soir, en rentrant de l'école, il convoqua la grande Sophie et le moyen Arnold pour une réunion de crise dans sa chambre.
- C'est Mamie! qu'il leur dit après leur avoir tout raconté. C'est Mamie, j'en suis sûr!
Sophie mit son index sous sa lèvre et son pouce sur son menton, elle plissa les yeux d'un air pensif.
- Mmmh, c'est tout à fait plausible.
- C'est quoi plausible? Demanda le moyen Arnold.
- Ça veut dire "possible". Répondit le petit Rufus.
- Alors pourquoi tu dis pas "possible"?
- Oui, Mamie est très gourmande. La grande Sophie, elle ne lâchait pas ses réflexions, elle faisait des aller-retours dans la chambre. On savait qu'elle planquait des gâteaux dans sa boîte à culottes, mais Papi lui avait confisqué.
- Ha ha oui! Je me souviens! Il l'avait surprise la tête dans l'armoire en train de mâcher quelque chose! Elle avait mis pleins de miettes dans ses culottes! Ha ha ha! Le moyen Arnold se roulait sur le lit en se tenant le ventre.
Le petit Rufus et la grande Sophie se regardèrent, visiblement, leur frère ne se rendait pas compte que la situation était critique.
- Bon, il faut agir! Nous allons prendre des mesures draconiennes!! La grande Sophie tapa du poing sur le bureau.
- C'est quoi "Draconiennes"?
- C'est "radicales".
- Pourquoi tu dis pas "radicales" alors?..."



La petite Mamie (2)

Voici la suite de la petite nouvelle.
Je remets le début pour vous le remettre en tête.



"Une petite femme. Une petite mamie, pas trop vieille. Avec son petit chignon gris et ses petites robes en laine tissées de scènes colorées. Dessus, on peut assister à une montée aux pâturages, à une nature morte, à un envol d’hirondelles. Cette petite mamie elle crée ses décors et s’habille avec.

Elle habite avec sa famille, toute sa famille. Il y a son mari, un papi tout mince et tout sérieux. Un genre d’ascète qui ne donne et ne prend que ce qu’il faut, jamais plus. Il sourit et se fâche juste assez, jamais plus.

Il y a leur fils. D’une trentaine déjà bien dégarnie. La vie s’occupe tout le temps de lui, et souvent, il en oublie de s’occuper du reste.

Il y a sa femme, un soleil aux cheveux d’or, qui sourit, comprend et aime. Elle saupoudre sa lumière d’un humour ravageur.

Et il y a les trois enfants. Une grande Sophie, un moyen Arnold et un petit Rufus. Eux, ils n’ont rien d’autre à faire que d’être des enfants. Ils s’émerveillent, jouent, se chamaillent et aiment tous les adultes qui les entourent.

Trois filles, quatre garçons, une famille, dans une grande maison. A trois étages, un pour chaque génération.

Au rez-de chaussée, il y a papi et mamie qui m’aiment plus les escaliers. Au dessus d’eux, les parents qui les aiment de moins en moins. Et au deuxième étages, les enfants qui les transforment chaque jour. En tapis rouge de star, en passerelle dangereuse, en nuages qui emmènent vers le ciel…

Trente-deux escaliers, trois salles de bains, trois wc et deux cuisines. Deux cuisines, bien différentes...

La première est toujours propre. Chaque chose y est à sa place. Quelle que soit l’heure de la journée, elle pourrait être prise pour une cuisine d’exposition comme celle que l’on trouve dans les grands magasins. Même le vent d’un repas ne soulève pas une petite nuée de désordre. Dans les placards aussi, tout est à sa place. On n'y retrouve que le nécessaire, jamais trop. Un corps a-t-il besoin de sucreries, de gâteaux ou de chocolat ? Non ! C’est du superflu ! Et on ne peut en trouver dans cette cuisine là. Certainement pas !
Cette cuisine là, elle a un roi. Ce roi, c’est Papi, qui par sa sagesse sauve leurs deux corps, à Mamie et lui, du danger des produits toxiques. Ce roi, il préserve leur équilibre et leur longévité. Et si la reine s’en plaint parfois, c’est qu’elle ne voit pas à quel point ces mesures lui seront bénéfiques, plus tard. C’est qu’il est important de ne pas se laisser prendre par les faiblesses des plaisirs éphémères.

La deuxième cuisine est un peu comme un chantier. On y trouve toujours les indices d’une recette en construction ou de ses vestiges passés. Les papilles peuvent se rappeler des saveurs vécues ou anticiper les futures en fouillant le plan de travail qui, çà et là, révèle ses merveilles. Les placards de cette cuisine là regorgent de trésors. Ils sont pleins de surprises et de sourires. De couleurs, de boîtes et de matières. On en pousse à l’entrée pour en découvrir toujours plus cachés derrière.
La reine de cette cuisine là est une magicienne. Elle prépare les repas comme on fabriquerait une potion magique. La reine, c’est Maman. Elle saupoudre, teste, elle exagère et mesure. Au début de chaque repas, elle attend malicieusement, les yeux plissés, le coin des lèvres retroussé, la réaction de ses cobayes. Son mari et ses enfants lui répondent chacun à leur manière. La plupart du temps, c’est l’étonnement, la surprise, la joie qui creusent leurs visages et ferment leurs yeux pendant qu’ils mâchent, dégustent ou goûtent. Mais parfois, la reine a tellement exagéré, ou tellement peu saupoudré que leurs traits se plissent d’écoeurement. Ceux de Sophie, restants toujours polis.

Il y a très peu de communication entre ces deux cuisines, et chacune respecte son maître. Il reigne même un esprit fairplay entre le Papi et sa bru. L’un ne juge pas l’autre, ils se vouent respect et compréhension mutuels.

La seule qui trouble cet ordre, cet accord tacite, c’est la petite mamie. Elle, se sent trompée, injustement punie par la rigueur de son roi. Elle mène en secret une résistance dont, seuls les enfants, avaient détecté les traces… "

Une case

Y'a encore du boulot dans cette case. 
Je sens que quelque chose cloche, 
je sens que je suis pas loin... 
Je la mets ici comme ça si vous voyez 
ce qui pourrait me débloquer, dîtes le moi!

La petite Mamie (1)

J'ai commencé à écrire une petite nouvelle, que j'aimerais terminer petit à petit. 
C'est ma coupine Sophie qui me l'a inspirée en me parlant d'une de ses grand-mère 
qui était un personnage assez épique à l'époque...
Je mets le début ici.
Le titre changera surement...

    
     "Une petite femme. Une petite mamie, pas trop vieille. Avec son petit chignon gris et ses petites robes en laine tissées de scènes colorées. Dessus, on peut assister à une montée aux pâturages, à une nature morte, à un envol d’hirondelles. Cette petite mamie elle crée ses décors et s’habille avec.

     Elle habite avec sa famille, toute sa famille. Il y a son mari, un papi tout mince et tout sérieux. Un genre d’ascète qui ne donne et ne prend que ce qu’il faut, jamais plus. Il sourit et se fâche juste assez, jamais plus.

     Il y a leur fils. D’une trentaine déjà bien dégarnie. La vie s’occupe tout le temps de lui, et souvent, il en oublie de s’occuper du reste.

     Il y a sa femme, un soleil aux cheveux d’or, qui sourit, comprend et aime. Elle saupoudre sa lumière s’un humour ravageur.

     Et il y a les trois enfants. Une grande Sophie, un moyen Arnold et un petit Rufus. Eux, ils n’ont rien d’autre à faire que d’être des enfants. Ils s’émerveillent, jouent, se chamaillent et aiment tous les adultes qui les entourent.

     Trois filles, quatre garçons, une famille, dans une grande maison. A trois étages, un pour chaque génération.

     Au rez-de chaussée, il y a papi et mamie qui m’aiment plus les escaliers. Au dessus d’eux, les parents qui les aiment de moins en moins. Et au deuxième étages, les enfants qui les transforment chaque jour. En tapis rouge de star, en passerelle dangereuse, en nuages qui emmènent vers le ciel…

     Trente-deux escaliers, trois salles de bains, trois wc et deux cuisines. Deux cuisines, bien différentes..."

Troisième planche!


La couverture...

Voici un essai de couverture...
Et maintenant, ce projet est sur Manolosanctis



Attention chaud! La deuxième planche!

C'est bizarre, quand elles passent sur blogspot, mes images ont toujours un espèce de grain qui les ternit un peu.. Mais bon, on sait se faire une idée quand même.
Donnez moi vos avis!

Ps pour Gus: T'AS VU Y'A UN CHAPEAU!

"Le respect" Cap famille

Bon, je vous ai déjà parlé de mon nouveau travail.
Je vous ai dit qu'il était nouveau, et aussi que j'étais trop heureuse de l'avoir.
(Cf: La théorie des bidons d'eau)

Et bin maintenant, je voudrais vous parler de ce que j'y fait à ce nouveau travail. Je suis animatrice pour une asbl, Cap Famille, qui propose un service d'aide aux devoirs et un service d'accueil temps libre. On prend en charge les enfants après l'école et pendant les vacances scolaires. On essaie de les aider à être heureux, à devenir des adultes épanouis, de leur donner des repères, malgré les contextes dans lesquels ils évoluent.
Parce que ces enfants là ont des vies pas toujours faciles. Pour des enfants. Ils sont parfois confrontés à des histoires de grands qui les dépassent. Nous on essaie d'être là, d'être une famille pour eux, un endroit où ils peuvent avoir confiance en des adultes. Et ça passe par des activités créatives, artistiques, culturelles, bref, tout ce qui peut être fait avec des enfants.
On essaie aussi de les sensibiliser à des notions importantes de la vie en communauté. Ce qui fait que le groupe qu'on a, grâce au travail de l'équipe depuis plusieurs années, est un groupe uni.
Je pourrais parler pendant des heures de tous les moyens mis en place pour mener ce projet.

Mais bon, l'essentiel, c'est que ce travail, je l'aime. J'aime ces enfants, cette équipe, cette façon de voir la vie. J'aime l'espoir qui se dégage de toutes les heures que j'y passe. J'aime que mon cœur gonfle souvent. Quand j'y vais, quand j'en reviens, quand j'y suis.
ça crève les yeux que c'est possible, qu'on peut faire évoluer les choses de manière concrète. Qu'il y a des gens motivés, investis, sincères, qui y croient, et qui au lieu de se plaindre ou de dénoncer, font, tout simplement.

Voici une petite vidéo qui a été faite par l'asbl, avec les enfants, il y a un an. La première fois que je l'ai vue, c'était à la fin de ma journée d'essai. Je trépignais déjà d'avoir passé cette journée avec les enfants, j'étais déjà attachée à eux, mon coeur se gonflait déjà d'envie de faire partie de ce projet, de ce groupe, de cette équipe. Il a explosé en voyant cette vidéo!

Le repas Kiwanis Club


Voilà une petite illu pour le menu d'un repas organisé
par l'ASBL pour laquelle je travaille.
Je vous présente donc tous mes collègues!!



Sinon, bientôt une nouvelle planche et bientôt des planches
sur manolosanctis avec un découpage lisible et avancé
pour vous mettre dans mon histoire...
Vous savez cette histoire de Clémentine!


Pub!


Bonjour, aujourd'hui c'est dimanche.
Alors, aujourd'hui je fais de la pub pour deux chouettes nénettes
qui s'amusent et créent, avec les textiles en tous genres, des pièces en tous genre.
Allez voir!





Bam Deuxième version!

C'est mieux comme ça!

Et Bim! Une planche!



Parfois

Parfois, quand je parle et que ça ne m'étais plus arrivé depuis un moment, ma voix me fait penser à une voix enregistrée. Comme si elle ne m'appartenait pas. Pire, comme si elle ne sonnait pas comme le moment. Elle sortirait d'ailleurs, d'un autre moment.

Parfois, en Belgique, quand on est dans un train et qu'on doit descendre, disons, à Tournai, on apprend à un moment que la gare de Tournai ne sera plus desservie par ce train. Alors on se dirige vers un contrôleur pour lui demander quoi faire, voire même si ce n'est pas une blague. Et on apprend que, non, ce n'est pas une blague, et que, désolé, on ne sait pas quoi vous dire.
Parfois aussi, quand on est sur le quai, on attend que le train qui doit partir dans 2 min s'ouvre pour y monter. Et la, on le voit partir, vide et fermé. Sous nos yeux, il s'en va, sans qu'on ait pu monter dedans. On se regarde tous, avec incompréhension, du coup.
Parfois, la SNCB crée des relations éphémères entre les gens.

Parfois, quand je vais à Ciney, après avoir passer Namur, je regarde le paysage vert et vallonné par la fenêtre du train. Et là, je m'imagine quand je serais grande, vivant dans une maison quelque part dans les Ardennes, avec ma famille. On aurait un potager, des poules, et tout autour, des espaces pour que mes enfants puissent être des enfants.

Parfois, quand Nina Simone envoie "Wild is the wind", je m'imagine en train de voler au dessus de la campagne. J'ai même pas froid, le vent est doux. Je tente une descente en piquet sur la montée du piano pour raser le sol et remonter au dessus des nuages sur les dernières syllabes.

Parfois, quand une bagnole de flics passe en hurlant, j'ai l'impression de perdre quelques neurones. Un jour que je marchais dans la rue, je disais ça à une oreille. Un homme qui marchait derrière m'a répondu "Il doit pas vous en rester beaucoup des neurones si vous vivez à Bruxelles depuis longtemps!"

Parfois, à la banque, quand une vieille femme sans dent vient interrompre l'échange humain qu'on a avec le guichetier, c'est comme un indice narratif dans une bonne histoire. Ça veut dire que, plus tard dans l'histoire, on va retrouver cette vieille femme sans dent et que là, elle jouera un rôle déterminant pour la suite. Par exemple, on va la recroiser nonchalamment et se rendre compte qu'elle vient de bloquer la seule machine dont on avait besoin. Pas une des deux qui permet de retirer de l'argent, non, la seule qui permet de faire un versement. Et là, on sera face à une histoire qui fonctionne bien. On va même se rappeler les détails de sa toute première apparition. On va la revoir, s'inquiétant de toutes ses dents manquantes quand elle a dit "J'ai laissé ma carte dans le distributeur, je fais comment?"
Parfois, la vie c'est une bonne histoire.

La théorie des bidons d'eau

Y'a des gros bidons d'eau face à moi, contre le mur.
Ils sont bleus, y'en a des pleins et des vides.
Mes joues chauffent, mon cœur s'essaie à la valse.
Y'a une étagère, en face de moi, à côté des bidons bleus. Dans cette étagère il y a d'autres bidons bleus. Y'en a des pleins et un vide. Bizarre comme organisation. Je me demande s'il y a une logique. Les pleins d'un côté, les vides de l'autre?
J'entends les voix de l'autre côté de la porte. Mes doigts attrapent froid. Bientôt, c'est mon tour.
Oui, mais alors pourquoi y'a des pleins avec les vides et des vides avec les pleins?
J'essaie de ne pas commencer à formuler, dans ma tête, des phrases que je vais, de toutes façons, certainement leur dire.
L'autre sort.
Y'a mes lèvres et mon nez qui attrapent chaud.
Je tente un contact avec mon potentiel concurrent.
Il rerentre.
Son verdict?
Bordel!
J'ai la flippe!
Bordel de bordel!
Prendre un verre d'eau nonchalamment?
Non, pas l'courage!
Et puis il va aller où le bidon d'eau du distributeur?
Dans l'étagère ou contre le mur?
Bordel! J'attends, j'entends rire.
Mais oui, quand il sera vide? Où est ce qu'il va aller? Y'a presque plus d'eau dedans. Son verdict approche, quel sera son sort?
Et le mien?
J'aurais ce boulot ou pas?
Bordel! Mes doigts tremblent en écrivant.
Je me remercie moi même d'avoir pensé à prendre mon carnet.
Je me remercie moi même de faire en sorte, dans ma vie, de vivre ce genre de moments intenses.
Bordel! L'autre est sorti. Il a soufflé, il a répondu au téléphone, il est parti, je ne sais pas s'il a été pris.
Un type se sert un verre d'eau au distributeur.
Le bidon est bientôt arrivé à la fin de cette étape qui annonce la prochaine de sa vie. Mais de quel côté? Le mur ou l'étagère? Le côté des vides avec des pleins ou celui des pleins avec un vide?
Bordel! J'attends.

Je suis entrée, j'ai passé l'entretien, je suis ressortie, mais ce n'est pas si simple.
Mon sort oscille toujours entre le mur et l'étagère.
Il ne suffit pas de convenir au poste.
Il ne suffit pas que je me sois sentie comme une rose dans un rosier pendant ma journée d'essai.
Il ne suffit pas que l'équipe que je devrais rejoindre m'aie choisie, moi.
Il ne suffit pas que les enfants m'aient appréciée.
Ce n'est pas si simple.
Il faut aussi que je remplisse toutes les cases administratives de ce foutu système! Mon sort reste en suspend, pendant que je pars à l'aventure à travers les mailles de ce foutu système.
Actiris, ACS, tout ça...

Le verdict est tombé. Le bidon du distributeur est vide.
Il a trouvé sa place: au milieu des autres bidons bleus. Les vides et les pleins.
Mur ou étagère, peut importe.
Où qu'il soit, c'est qu'il doit y être.
Et puis y'aura une autre étape encore après, puis une autre.
Alors cette étape là n'est pas une fin en soit. Elle reste une étape.
Tout ça pour dire que
C'EST BON, J'AI LE BOULOT!!!!!! BORDEL!!!!!!
Et puis d'ailleurs, je suis partie avant de savoir ce qu'allait devenir le bidon du distributeur!

Vacances!!




Cette année, je suis allée visité mon cousin
qui vit dans un petit bled de Normandie.

J'ai vu la mer...

Le Mont St Michel est resté en arrière plan
de toutes mes ballades pendant ces quelques jours.
Balzane, le chien me suivait autant qu'elle me guidait.
J'ai croisé des chevaux qui profitaient de l'eau iodée,
mon cousin et son amoureuse m'ont emmenée dans leur univers
plein d'odeurs et de claquements de sabots.
Avec eux, j'ai suivi les coulisses des courses de Granville,
j'ai vu les muscles des chevaux se tendre,
j'ai senti l'intensité monter,
j'ai inspiré très fort et retenu mon souffle
à chaque saut sur la piste,
leurs veines ressortir après l'effort.

J'ai vu la mer...

Je me suis faite avalée chaque soir par la mer.
Dans ce ciel toujours encombré,
mon corps se perdait entre lui et elle.
Je disparaissais pour quelques brasses, ou juste pour être là.
J'ai croisé Copain le cochon, les poules,
les lapins et le canard de mon cousin.

A Paris, j'ai aussi croisé Corto Maltese.


































Le jeu de Mademoiselle Clémentine

Voici un nouvel essai pour cette case, je sens que ça viens!
La typo est tout à fait provisoire.
Et aussi, la BD a un nouveau nom...





Mouahahahahahahahahaha!

Mildred,


et les méchantes!!!!! Mouahahahahahahahhahahahahah!!


Mouahahaha!



Sophie batifole avec un accordéon

Voici une nouvelle version de ce texte.
Je l'ai retouché et illustré pour un article dans un future web magazine,
je vous tiens au courant!



Sophie batifole avec un accordéon

Dans le quartier Chatelain, tout près de la grande église.
Une rue pavée, briquée, presque peuplée.
Comme un lundi matin quoi.
Les âmes qui s'y promènent ont du temps sans vraiment en vouloir.
Celui d'un trajet, d'un point à un autre pas qui les mènera là.
Mais qui sourit pas ce trajet. Dans l'attente.

Y'a des vitrines, des portes, des fenêtres,
des poteaux, des lampadaires éteints, et au coin,
y'a Sophie.

Sophie, elle est pas grande, elle est pas petite.
Elle est plus ou moins au milieu, entre deux.
Sophie, elle a le visage rond et doux et les cheveux un peu fous.

Sophie, elle se balance.
Sophie, elle batifole avec un accordéon.
Elle sourit, elle rougit. Elle le porte.
L'accordéon batifole avec Sophie. Il la pousse, l'emporte.
Il est très exigeant avec elle.
Ils se cherchent, se connaissent.
Se retrouvent chaque jour comme d'eux inconnus
qui se saluent, puis s'aiment sans vraiment s'en rendre compte.

Ensemble, ils composent un être étrange.
Tout chancelant, plein.
Qui crie, qui sautille.
Porté par un déséquilibre.

Un combat s'engage.
Une danse rythmée de sursauts en sursauts.
Sophie lutte pour le posséder.

Ils tournent, s'arrêtent, reprennent,
tombent, remontent. L'accordéon possède Sophie.

Elle le tient plus près.
Il lui prend ses pieds.
Ses yeux ne voient que lui.
Son souffle n'est que pour elle.

Ensemble, ils ne se rendent pas compte du spectacle qu'ils offrent.
Des regards effrayés qui assistent à leur ronde.
Ces regards qui ne se détachent pas, qui suivent Sophie.
Elle les divise, les détachent de leurs peurs glacées.
Elle les pousse même jusqu'à la fascination.

La danse s'emporte plus encore.
Elle s'emplie d'une frénésie toute morcelée.
Sophie et son accordéon mènent la cadence
sans savoir qui appuie, qui souffle, qui joue, qui vit.

L'implosion a lieu. Elle éclate.

La ronde se jette, s'emparant des restes de raisons débordées.
Les regards sont pris, les bras aussi.
Tous entiers, ils appartiennent à Sophie.
Les pieds ne touchent plus le sol que pour ne pas sombrer.
Pour n'être que sur ce que foule Sophie.
Sophie toute entière appartient à l'accordéon.

Il est vainqueur.
Voleur d'un moment.
Arracheur de ces âmes et de ces corps.

La rue pavée, briquée est peuplée d'hystérie.
Une chorégraphie déambule le long de ses vitrines,
pénétrant les portes, s'insinuant à travers les fenêtres,
entourant les poteaux, contournant les lampadaires éteints.
Jusqu'au bout de leur souffle les corps se démembrent.

Puis, petit à petit,
comme s'efface un sourire,
la danse ralentit.
Le froid reprend ses droits.
Peu à peu, la douceur du soulagement s'installe.
les visages se secouent,
laissant tomber les derniers morceaux de frénésie sur le pavé.

La danse s'arrête.
Les regards se croisent,
se voient, se comprennent, puis,
les pas reprennent leurs trajets.
Comme si de rien n'était.

Tout est en ordre, les victimes sont relâchées.
Elles fuient ce lieu d'euphorie, sans un geste pour Sophie.

Sophie, elle chancèle.
Elle secoue la tête, elle revient à elle.
Ils sont de nouveau deux.
Sophie et son accordéon.

La rue pavée, briquée est maintenant dépeuplée.
Y'a les vitrines, les portes, les fenêtres,
les poteaux, les lampadaires éteints.
Et au coin,
y'a Sophie, qui s'en va son accordéon sur le dos.



Et puis ça aussi:
Adieu tristesse, Arthur H


Le cadeau de mariage!


Une petite soeur, c'est
Une chose précieuse,
un truc mignon,
un machin ronchon
qui m'rend curieuse.

J'ai deux ans,
chouchoute de mes parents,
avant que n'arrive,
cette drôle de betterave.

Une petite sœur,
c'est un bidule minuscule
et très baveur.

"Maman, c'est quoi une Clémentine, en vrai?
-C'est comme une orange, à peu près.
-Moi j'préfère Clémentine, mon héroïne,
elle est plus plein de vitamines!"
La fée bleue, tout ça,
ma Clémentine elle connaît pas.
Alors ça doit être chose,
pas orange plutôt rose.

Avec des p'tits pieds et des cris,
des p'tites mains et des vomis.
Je vole ta poussette,
c'est moi la chouchoute, la préférée.
C'est moi qu'ai gagné,
avant toi que j'suis arrivée!

Moi j'suis plus forte que toi,
j'aide papa,
j'mets des trucs dans ma brouette
pendant qu'toi tu tètes.

Puis après, pas dans l'ordre, pas en rimes,
y'a les bataille de nounours,
notre grande chambre.
Tu veux même pas que j'rentre dans "ton coin"
alors que j'te prête mes parents depuis 7 ans!

"Maman, Marie, elle est méchante, elle veut jamais finir les jeux!"
Moi j'coure pour cacher mon landau,
toi tu serres les dents et tu pleures.

On est Olivier et Sonia,
tu prends l'marteau sur le pouce,
t'as peur des serpents,
moi je veux te protéger avec un couteau
que j'ai fabriqué dans un bout de bois.

Quand tu pleures, j'aime pas, y'a mon cœur qui gonfle.
Quand tu ris, moi aussi j'ai envie, y'a mon cœur qui gonfle.
Quand papa nous gronde je t'aime un peu plus,
si j'avais été toute seule, ça aurait été deux fois plus pour moi.

Et pis finalement, les parents ils ont assez de câlins pour deux.
Alors t'as qu'à rester.
Pis c'est chouette d'avoir un accoudoir pile poil.
Non, c'est pas un câlin, j'm'appuis sur toi c'est tout.

Ma p'tite sœur, c'est ma confidente, ensemble,
on fait des lignes, des gâteaux,
des dessins trop beaux pour maman,
on joue à "Mario Bross".
On apprend la vie quoi. Ensemble, toujours.

On est des stars, comme Whitney et Mariah,
d'ailleurs elle veulent qu'on chante avec elles.
Mais on est trop occupées.
Y'a un autre bidule qu'à débarqué,
un p'tit frère y paraît.

Au début, il est jaune, après il devient bruyant.
Une poupée qui bouge,
qui fait même des vrais cacas.
On a chacune notre responsabilité pour lui.
Une préposée aux jeux, l'autre aux câlins.

Trois fois plus de disputes,
trois fois plus de conneries,
trois fois plus de complicité,
plus deux parents,
ça fait cinq fois plus d'amour.

Ma petite sœur, c'est un visage qui connaît le mien par cœur.
C'est des petites mains que j'ai vues grandir,
et des petits pieds que j'ai vus apprendre à marcher.

Maintenant qu'on est devenues grandes,
on est heureuses dans des villes différentes.
Mais c' qu'est chouette avec une petite sœur,
c'est qu't'es obligé de la voir souvent,
puisqu'elle fait partie de toi.
C'est un peu comme un pied, t'as l'air con si tu marches sans.

Ma Clémentine, t'es une vraie p'tite sœur.
Du fond de mon cœur qui gonfle,
j'te souhaite d'être merveilleusement heureuse avec ton Rominou!!!

Je t'aime!!!