La couverture...

Voici un essai de couverture...
Et maintenant, ce projet est sur Manolosanctis



Attention chaud! La deuxième planche!

C'est bizarre, quand elles passent sur blogspot, mes images ont toujours un espèce de grain qui les ternit un peu.. Mais bon, on sait se faire une idée quand même.
Donnez moi vos avis!

Ps pour Gus: T'AS VU Y'A UN CHAPEAU!

"Le respect" Cap famille

Bon, je vous ai déjà parlé de mon nouveau travail.
Je vous ai dit qu'il était nouveau, et aussi que j'étais trop heureuse de l'avoir.
(Cf: La théorie des bidons d'eau)

Et bin maintenant, je voudrais vous parler de ce que j'y fait à ce nouveau travail. Je suis animatrice pour une asbl, Cap Famille, qui propose un service d'aide aux devoirs et un service d'accueil temps libre. On prend en charge les enfants après l'école et pendant les vacances scolaires. On essaie de les aider à être heureux, à devenir des adultes épanouis, de leur donner des repères, malgré les contextes dans lesquels ils évoluent.
Parce que ces enfants là ont des vies pas toujours faciles. Pour des enfants. Ils sont parfois confrontés à des histoires de grands qui les dépassent. Nous on essaie d'être là, d'être une famille pour eux, un endroit où ils peuvent avoir confiance en des adultes. Et ça passe par des activités créatives, artistiques, culturelles, bref, tout ce qui peut être fait avec des enfants.
On essaie aussi de les sensibiliser à des notions importantes de la vie en communauté. Ce qui fait que le groupe qu'on a, grâce au travail de l'équipe depuis plusieurs années, est un groupe uni.
Je pourrais parler pendant des heures de tous les moyens mis en place pour mener ce projet.

Mais bon, l'essentiel, c'est que ce travail, je l'aime. J'aime ces enfants, cette équipe, cette façon de voir la vie. J'aime l'espoir qui se dégage de toutes les heures que j'y passe. J'aime que mon cœur gonfle souvent. Quand j'y vais, quand j'en reviens, quand j'y suis.
ça crève les yeux que c'est possible, qu'on peut faire évoluer les choses de manière concrète. Qu'il y a des gens motivés, investis, sincères, qui y croient, et qui au lieu de se plaindre ou de dénoncer, font, tout simplement.

Voici une petite vidéo qui a été faite par l'asbl, avec les enfants, il y a un an. La première fois que je l'ai vue, c'était à la fin de ma journée d'essai. Je trépignais déjà d'avoir passé cette journée avec les enfants, j'étais déjà attachée à eux, mon coeur se gonflait déjà d'envie de faire partie de ce projet, de ce groupe, de cette équipe. Il a explosé en voyant cette vidéo!

Le repas Kiwanis Club


Voilà une petite illu pour le menu d'un repas organisé
par l'ASBL pour laquelle je travaille.
Je vous présente donc tous mes collègues!!



Sinon, bientôt une nouvelle planche et bientôt des planches
sur manolosanctis avec un découpage lisible et avancé
pour vous mettre dans mon histoire...
Vous savez cette histoire de Clémentine!


Pub!


Bonjour, aujourd'hui c'est dimanche.
Alors, aujourd'hui je fais de la pub pour deux chouettes nénettes
qui s'amusent et créent, avec les textiles en tous genres, des pièces en tous genre.
Allez voir!





Bam Deuxième version!

C'est mieux comme ça!

Et Bim! Une planche!



Parfois

Parfois, quand je parle et que ça ne m'étais plus arrivé depuis un moment, ma voix me fait penser à une voix enregistrée. Comme si elle ne m'appartenait pas. Pire, comme si elle ne sonnait pas comme le moment. Elle sortirait d'ailleurs, d'un autre moment.

Parfois, en Belgique, quand on est dans un train et qu'on doit descendre, disons, à Tournai, on apprend à un moment que la gare de Tournai ne sera plus desservie par ce train. Alors on se dirige vers un contrôleur pour lui demander quoi faire, voire même si ce n'est pas une blague. Et on apprend que, non, ce n'est pas une blague, et que, désolé, on ne sait pas quoi vous dire.
Parfois aussi, quand on est sur le quai, on attend que le train qui doit partir dans 2 min s'ouvre pour y monter. Et la, on le voit partir, vide et fermé. Sous nos yeux, il s'en va, sans qu'on ait pu monter dedans. On se regarde tous, avec incompréhension, du coup.
Parfois, la SNCB crée des relations éphémères entre les gens.

Parfois, quand je vais à Ciney, après avoir passer Namur, je regarde le paysage vert et vallonné par la fenêtre du train. Et là, je m'imagine quand je serais grande, vivant dans une maison quelque part dans les Ardennes, avec ma famille. On aurait un potager, des poules, et tout autour, des espaces pour que mes enfants puissent être des enfants.

Parfois, quand Nina Simone envoie "Wild is the wind", je m'imagine en train de voler au dessus de la campagne. J'ai même pas froid, le vent est doux. Je tente une descente en piquet sur la montée du piano pour raser le sol et remonter au dessus des nuages sur les dernières syllabes.

Parfois, quand une bagnole de flics passe en hurlant, j'ai l'impression de perdre quelques neurones. Un jour que je marchais dans la rue, je disais ça à une oreille. Un homme qui marchait derrière m'a répondu "Il doit pas vous en rester beaucoup des neurones si vous vivez à Bruxelles depuis longtemps!"

Parfois, à la banque, quand une vieille femme sans dent vient interrompre l'échange humain qu'on a avec le guichetier, c'est comme un indice narratif dans une bonne histoire. Ça veut dire que, plus tard dans l'histoire, on va retrouver cette vieille femme sans dent et que là, elle jouera un rôle déterminant pour la suite. Par exemple, on va la recroiser nonchalamment et se rendre compte qu'elle vient de bloquer la seule machine dont on avait besoin. Pas une des deux qui permet de retirer de l'argent, non, la seule qui permet de faire un versement. Et là, on sera face à une histoire qui fonctionne bien. On va même se rappeler les détails de sa toute première apparition. On va la revoir, s'inquiétant de toutes ses dents manquantes quand elle a dit "J'ai laissé ma carte dans le distributeur, je fais comment?"
Parfois, la vie c'est une bonne histoire.