Arrivée à Beijing


"Mes pieds puent, mes cheveux me grattent, mes épaules m'insultent en concert avec mes pieds. Beijing c'est immense. Mais tout calme dans le matin. Tout posé. Même l'air a l'air calme et doux quand le vent passe sur nos joues. Les chinois s'arrêtent dés qu'ils nous voient arrivés. Ils nous observent en souriant et en commentant. L'hôtel est perdu au milieu d'un hutong. Petite ville basse. Un labyrinthes de vieilles petites maisons et de travaux, tout prés de la cité interdite et de la colline du charbon. Y'a le soleil, la poussière, les petites échoppes qui vendent d'étranges beignets garnis, une toute petite supérette avec du vrai thé vert, des vélos partout, suivis d'une remorque, de planches, d'un tas de bois. Y'a aussi des lampions et des signes chinois collés, brillants, sur toutes les portes. Tout à l'heure, y'avait l'horloge de la gare qui chantait. Une musique toute entière, qui plonge quelque part. En regardant autour on est variment ailleurs. Tout est autre. Même ces gens, ils n'ont pas la même forme, les mêmes voix, les mêmes attitudes. Ils ont des nouveaux sourirent. Et même sans tout comprendre, parfois de douces attentions. Entre un drôle de respect et une sacrée fascination, les échanges sont émouvants."

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